Extrait de:
2007 Cheikh Sidi Bemol : Izlan Ibahriyen
Chants des Marins Kabyles Volume 1,
CSB Productions – Rue Stendhal
ANEGMAR N ISELMAN Paroles Ameziane Kezzar d’après Nous Irons Naviguer Arrangement Hocine Boukella ______________________ |
LE PECHEUR DE POISSONS Traduction Fadhma Amazit Hammidchi ______________________ |
Ddunnit-iw d lebhur, Ur nettwaqdaâ ara. Dunnit-iw d lbabur Ur nesteâfay ara. Im’ara ffghegh di lpor M’a yi-d-temmager nnsema, S ubehri tettaççar Idmaren-iw d nnefxa.Refrain : Ama d ass ama d id D iîij negh d asemmid, Ghas ad ghaben yetran, Ur y’iâarreq webrid, La la la la la la, Ur iy’iâarreq webrid ! Ur iy’iâarreq webrid !Ur d-lhigh d umerreh, D anegmar n iselman, Ur vmiâegh lerbah, Ur vmiâegh imelyan… Hemmlegh tamettut-iw, T-tezzegzewt bb waman, D wigini i d ldjennet-iw, Djigh-awen tinna l-lexwan !RefrainKul m’ara yi-d-tehdef Tzefzaft b wadu, Kennugh-as tettanef, Tettmettat deg wezru. Im’ara d-yelhu lhal, Tignewt m’ara d-tesfu, Atas i s-yeqqaren : “A ssaâd-is yerwa zzhu !”RefrainXeddmegh ur gganegh, Ttâassagh tasennart-iw, S id-ttawigh iselman, Dgi d-ttawigh amâic-iw… Mi d-jebdegh i g laqen, A d-zzigh s axxam-iw, And’ akken i-tettraju, Tamaâzuzt bb wul-iw ! Refrain |
Moi, ma vie c’est la mer Dans son immensité, Moi, ma vie, c’est la galère, Qui vogue à jamais. Quand je quitte le port, Que la brise me caresse Elle remplit ma poitrine D’orgueil et d’allégresse.Refrain: Qu’il fasse jour, qu’il fasse nuit, Qu’il fasse soleil, qu’il fasse froid, Que les étoiles aient disparu Je ne perds jamais ma voie La la la, la la la, Je ne perds jamais ma voieJe ne suis pas un flâneur, Juste un pauvre pêcheur, Je ne cherche à prospérer, Ni à être fortuné … J’aime ma femme Et le bleu des mers C’est cela mon paradis, Pas celui des culs-bénis !RefrainQuand la tempête se déchaîne, Que les vagues déferlent Je les esquive, elles se brisent Contre les parois des pierres. Et quand c’est le beau temps, Que le ciel est clair Les autres se disent « Le veinard ! Il s’amuse ! »RefrainJe travaille, veille et veille A la nasse que je lève, Mon outil de pêcheur, Mon outil de survie… Quand j’ai pris ce qu’il faut, Je regagne ma maisonnée, Où m’attend bien au chaud Ma tendre et bien aimée. Refrain |